Étant étudiant à l'Inalco depuis plusieurs années maintenant, je suis profondément peiné par le changement qui s'opère à la Bulac. Il semblerait que la bibliothèque ait fait l'objet d'un classement des BU de Paris sur les réseaux sociaux ; désormais à l'approche des partiels, c'est une vague d'étudiants d'autres universités qui se ruent vers les portes de la Bulac. La Bulac n'est pas réservée aux étudiants de l'Inalco et c'est normal, nous n'avons pas le monopole de l'étude des langues et civilisations orientales. Néanmoins, est-il bien raisonnable de recevoir des étudiants qui n'ont rien à faire là ( médecine, droit, mathématiques, etc) ? Ces étudiants arrivent en groupe, chahutent, s'imposent dans une bibliothèque dans laquelle seul le silence devrait être maître. Et pourtant c'est ce flux continu qui se presse aux inscriptions, accueilli avec de grands sourires, au vu des 15 euros qui flottent au-dessus des têtes à chaque enregistrement... Voilà ce qu'est devenu la Bulac, une bibliothèque qui fait du chiffre, alors même que l'atmosphère est dégradée, alors même que nous, étudiants de l'Inalco, ne pouvons plus réviser sereinement, et voire simplement réviser, quand toutes les places sont prises.
Alors, à vous étudiants d'autres établissements, si vos travaux ne se retrouvent pas dans le nom de Bibliothèque Universitaire des Langues et Civilisations Orientales, veuillez passer votre chemin.
Quant à ma chère Bulac, peut-être qu'un jour, des quotas seront imposés, les admissions seront plus sévères, et même si ce jour n'est pas arrivé, je ne cesserai d'espérer.